VOUS LISEZ
L’artiste belge Panamarenko est décédé ce samedi 14 décembre

L’artiste belge Panamarenko est décédé ce samedi 14 décembre

Triste nouvelle pour l’Art en Belgique. C’est par communiqué de l’agence Belga que nous avons appris le décès, ce samedi, de l’un des plus notoires artistes plasticiens belges, Panamarenko (de son vrai nom Henri Van Herwegen).

Pour ma part, je l’avais interviewé, il y a quelques années, alors qu’il avait offert un dessin original, dessiné à même le mur du restaurant C Jules, de la Lady Chef 2016, Julie Baekelandt à Zottegem.

 

Voici le détail du communiqué de presse de l’agence :

 

« Le peintre, sculpteur, assembleur et inventeur belge Panamarenko (Henri Van Herwegen) est décédé samedi à l’âge de 79 ans. 

Né le 5 février 1940 à Anvers dans une famille de réparateurs de bateaux, Henri Van Herwegen débute sa formation artistique à l’Académie anversoise des Beaux-Arts en 1955.

Dès cette époque, le jeune homme manifeste un intérêt particulier pour les sciences. En témoigne son assiduité à fréquenter la section qui leur est consacrée à la bibliothèque de la Métropole.

Au début de sa carrière artistique, Panamarenko est principalement influencé par le pop-art. Ce mouvement, né au milieu des années 50 au Royaume-Uni, conteste les traditions et se sert d’objets de la vie quotidienne dans l’art. Rapidement, il se mettra toutefois à réaliser des œuvres en lien avec sa passion pour l’aérotechnique.

En 1970, il construit « l’Aeromodeller », l’une de ses œuvres emblématiques. Ce dirigeable se compose d’une cabine en osier reliée par 52 cordons de Nylon à un ballon en PVC de 27 mètres de long et de 6 mètres de diamètre. L’appareil est construit de façon purement artisanale par l’artiste, qui s’adjoint l’aide de plusieurs de ses amis. Après avoir parcouru les expositions à travers le monde, cette œuvre a finalement atterri au S.M.A.K., le Musée de l’Art actuel à Gand.

La réalisation de l’Aeromodeller marque le point de départ de la construction par Panamarenko de multiples véhicules imaginaires.

Au cours des années 70, il va s’intéresser au vol des insectes et essayer de reproduire mécaniquement le battement de leurs ailes. Ses oeuvres sont intitulées « Meganeudon », une sorte de libellule géante de 1,5 mètre d’envergure, mais aussi « Dragon Fly Prop » ou encore « Short Wing Span ».

Voir aussi

Par la suite, il ne cessera de développer des versions nouvelles ou améliorées de ces « engins » qui sont un mélange de design industriel, de science et d’imagination.

Paramenko se distingue des autres artistes par sa recherche des solutions techniques indispensables pour réaliser son obsession de voler mais aussi des scientifiques en ne se souciant pas exclusivement de l’efficacité du produit fini. Se poser la question du bon fonctionnement de ses constructions n’a, par conséquent, aucun sens.

L’exposition rétrospective de son œuvre, organisée en 2005 aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB) pour son 65e anniversaire, avait attiré 72.000 personnes. A cette occasion, il avait annoncé sa volonté de prendre sa retraite, estimant qu’il avait produit assez d’oeuvres et qu’il ne savait plus où les stocker.

Il s’est vu remettre des doctorats honoris causa de l’Université d’Hasselt en 2010 et de celle de Mons (UMons) en 2014.

Panamarenko était probablement, parmi les artistes contemporains, l’un de ceux qui incarnait le mieux l’influence de l’aéronautique sur la création. »

 

Le Blog Gastronomique de Joëlle Rochette - l'art de vivre en "Epicurie"

© 2020 JOELLE ROCHETTE - TOUS DROITS RESERVES.
 
 
 
 
 
 
Défiler vers le haut